Faites une pause « forestière »

La sylvothérapie
Du latin sylva (forêt) et therapeia, (soin) la sylvothérapie désigne le fait de prendre soin de soi par le contact avec la forêt.
Une personne peut bénéficier, à certaines saisons et sur certains sites forestiers :
• d’une grande tranquillité et d’un environnement généralement apaisant. À titre d’illustration, une étude a montré que le sang de personnes ayant marché dans les bois contient un taux de cortisol beaucoup plus bas que celui de personnes ayant couvert la même distance en ville. Or cette hormone est considérée comme une des principales hormones de stress. La tonalité verte de l’environnement semble favoriser la guérison ; Roger Ulrich, qui étudie le comportement humain à l’université A&M du Texas note que les patients guérissent plus vite quand leur chambre donne sur un espace vert ; Ils ont moins besoin d’analgésiques et souffrent moins de nausées. La présence de grandes plantes vertes semble aussi avoir un effet déstressant, et certaines se sont montrées en laboratoire très efficaces pour adsorber ou décomposer de nombreux polluants urbains ou de l’air intérieur
• d’un air plus pur. En effet, la rosée, les mousses et les lichens fixent rapidement et efficacement les aérosols et particules en suspension dans l’air. Louis Pasteur et Georges Plaisance ont comparé différents airs et montré que l’air forestier contenait bien moins de microbes que l’air.
• d’un microclimat aux courbes de températures plus douces (effet-tampon de la forêt)
• d’un air enrichi en dioxygène natif (trois fois plus de dioxygène produit par la forêt tempérée qu’en prairie). En été ou en hiver quand le soleil brille et qu’il y a peu de vent, une faible part du dioxygène de l’air forestier peut être converti par les ultraviolets solaires en ozone, notamment dans les forêts de résineux). ce phénomène est encore amplifié sur le bord de mer ; Des prélèvements effectués par l’Université internationale de la mer, montrent à l’analyse moins de un germe par m3 d’air en haute mer, contre 50 000 dans le centre d’une ville comme Paris, grâce aux UV solaire, à l’oxygène natif et aux substances antibiotiques naturellement relarguées par la mer. L’ozone est un gaz agressif pour les yeux et les muqueuses pulmonaires à dose trop élevée, mais elle a aussi des vertus désinfectantes qui jouent peut-être un rôle en sylvothérapie.
• d’un air naturellement enrichi en huiles essentielles (ex : terpènes) et en phytocides (molécules antibiotiques naturellement sécrétées par les arbres pour se défendre contre leurs pathogènes). Le cèdre en orient, le pin en Europe ou le sapin baumier en Amérique du Nord ont depuis longtemps la réputation d’être bon pour la santé de ceux qui en respirent les effluves.
Attention, la forêt abrite aussi des pathogènes et quelques espèces vectrices (c’est le cas des tiques) de plusieurs maladies qui peuvent être dramatiques pour des personnes dont le système immunitaire est affaibli. Ces malades doivent se protéger et éviter de fréquenter les zones à risque.

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