Selon La violence familiale au Canada : un profil statistique (2010) de Statistiques Canada, alors que le taux global d’homicide conjugal a décliné de 44% entre 1980 et 2009, le taux d’homicide conjugal par armes à feu a chuté de 74% durant la même période.
La diminution de l’utilisation des armes à feu dans les meurtres conjugaux n’a pas été accompagnée d’une augmentation concordante dans l’utilisation d’autres méthodes d’homicides.
Si la violence envers les femmes a lieu aussi bien en région rurale qu’en centre urbain, ce sont les femmes qui habitent en région et dans le nord qui sont les plus à risque d’être victimes de violence par armes à feu, ceci dû à la prévalence des armes à feu dans ces régions.
Une étude réalisée au Nouveau-Brunswick et à l’Île-du-Prince-Édouard sur la violence familiale en milieu rural a révélé que deux tiers des femmes disent qu’il y a des armes à feu à la maison et que, de ce fait, elles sentent leur sécurité et leur bien-être menacés.
Cette étude a également révélé qu’il existe une corrélation entre la peur des femmes victimes de violence conjugale et la présence d’armes à feu au domicile surtout si les propriétaires n’ont pas de permis, si les armes à feu sont chargées en tout temps et si elles ne sont pas entreposées de façon sécuritaire.
Les coûts associés à l’enregistrement des armes d’épaule s’élevaient à moins de 2 millions de dollars par année, un investissement minime lorsque comparé aux coûts entraînés par les décès et les blessures par armes à feu.
Tiré du bulletin Les Nouvelles
de la Coalition pour le contrôle des armes [cgc.montreal@gmail.com]
4 juillet 2014
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